à nos morts
à ceux par qui nous vivons.
puisque nous nous souvenons.
à ceux-là même qui hantent nos vies.
à nos morts qui sans cesse surgissent, resurgissent
et dansent sur l’écume à jamais tiède des remords assombris
par le souvenir cruel des instants effleurés, des regards manqués,
des vérités voilées par l’ombre amère de l’insondable pudeur.
les regrets.
moments rêvés qui nous échappent.
ô ! morts surprenants, soudains,
pauvres victimes de ce putain de sort.
aux pleurs. aux larmes.
à ces morts que j’aimerais partager plus souvent.
toujours.
le temps d’une vie.